Né à Montréal en 1979 de parents libanais d’Égypte, Alain Farah est écrivain, professeur de littérature à l’Université McGill et chroniqueur à Plus on est de fous, plus on lit!.
Élève au Mont-Saint-Louis de 1991 à 1996, il écrivait des chroniques à la Foglia, publiées dans le journal Mon œil. En 3e secondaire, il remportait La plume d’or et à la fin du secondaire, il rédigeait ses premiers textes littéraires dans les cours de création de Daniel Mativat.
Après le Mont-Saint-Louis, Alain Farah s’inscrit en Arts et Lettres au Collège de Maisonneuve. Pour son projet de fin de DEC, il fait écrire 2 000 textes à différentes personnes afin de célébrer le passage à l’an 2000. Les récits sont affichés sur des cordes à linge partout dans le Cégep.
C’est alors le début de ses publications professionnelles dans des revues littéraires.
En 2002, il termine le premier cycle en Études littéraires à l’UQAM.
Sa rencontre avec Éric de Larochellière entraîne la fondation collective de la revue C’est selon, qui deviendra les Éditions du Quartanier.
En 2004, il obtient sa Maîtrise en études littéraires, puis reçoit la Médaille du Gouverneur général pour le meilleur dossier à l’UQAM.
Il complète ensuite son doctorat à l’École Normale supérieure de Lyon et obtient une bourse de 105 000 $ du Conseil de la recherche du Canada pour rédiger sa thèse.
En 2009 il est embauché par l’Université McGill à titre de professeur adjoint… trois mois avant d’avoir soutenu sa thèse!…
Et c’est en 2014 qu’il est promu au titre de professeur agrégé.
Alain Farah, l’écrivain
Au Quartanier, il a publié
Quelque chose se détache du port (2004), finaliste au prix Émile Nelligan.
Matamore nº 29 (2008), accueilli avec enthousiasme par la critique, au Québec comme en France.
Pourquoi Bologne (2013), vendu à plusieurs milliers d’exemplaires et finaliste au Grand prix du livre de Montréal et au Prix du Gouverneur général.
Le gala des incomparables, un essai, est publié en 2013 chez Garnier à Paris et son 5e livre, un roman graphique, La ligne la plus sombre, parait en 2016.
Ce roman autobiographique qui aborde avec sensibilité les thèmes de l’identité, du deuil et de l’amitié provoque une heureuse rencontre entre le MSL et son élève écrivain.
L’histoire de Mille secrets mille dangers débute en 2017 avec la publication du premier chapitre en traduction anglaise, chez Granta, à Londres, une des revues littéraires les plus lues de la planète. Deux ans plus tard, c’est une traduction en hébreu du premier chapitre qui parait dans l’édition israëlienne de cette même revue.
À la fin de septembre 2021, c’est la sortie au Québec de Mille secrets mille dangers, finaliste au Prix des collégiens et au Prix des libraires.
L’écrivain et le roman poursuivent leur route…
Afin de reconnaître un parcours professionnel déjà admirable et le talent d’un écrivain remarquable, l’Association des anciens du Mont-Saint-Louis, en collaboration avec le Collège, décerne le Prix Personnalité MSL 2022 à Alain Farah.