Lorsque je pense à ma période MSL, soit de 77-82, moi qui aurais normalement dû aller à Calixa-Lavallée, une foule de choses me viennent à l’esprit.
Parmi celles-ci, il y a le fait que systématiquement, à toutes les tempêtes de neige, alors que nous écoutions religieusement CKAC 730 AM le matin, dans l’attente d’une annonce miraculeuse, le Collège demeurait ouvert, alors que la plupart des autres institutions (CECM) fermaient. Ce qui a fait que durant 5 ans, mes voisins de quartier ont eu congé, les jours de grosse tempête, alors que nous avons eu classe.
Où Kodiak va, Kodiak vainc!
En fait, durant les 5 ans du secondaire, si ma mémoire ne me fait pas défaut, le Collège a fermé deux fois, soit deux journées consécutives, alors qu’il n’y avait… pas de tempête.
En effet, la chaufferie éprouvait des problèmes et comme il faisait très froid, on nous avait avisés de demeurer à la maison.
Je m’en voudrais aussi de passer sous silence que ces années ont été celles de Laurence Hannigan, comme président de la CTCUM (la STM d’aujourd’hui), puis qu’à l’époque, nous subissions une grève des transports en commun aux 2 ans, avec plus ou moins de services essentiels. Cela prenait donc un peu moins d’une heure à pied, aller simple, de Pie-IX et Jarry, jusqu’au MSL, en passant par la rue Prieur. Comme ces arrêts de travail avaient généralement lieu en hiver, évidemment, cela faisait une bonne trotte au froid, pour se rendre au Collège!
Où Kodiak va, Kodiak vainc!
Enfin, tout cela a contribué à forger le caractère des adultes que nous sommes devenus. Où Kodiak va, Kodiak vainc!
René Séguin, promotion 1982
Janvier 2015