Le 7 mars 2023, M. Claude De Cosse a pensé à appeler au Collège Mont-Saint-Louis pour informer l’AAMSL du décès d’un de ses confrères de classe, M. Pierre Lespérance, promotion 1957. À la suite d’une brève conversation, nous avons convenu d’une rencontre afin d’échanger un peu plus longuement sur ses souvenirs liés au MSL.
Saint-Laurent, 5 avril 2023
J’arrive pile à l’heure au rendez-vous et mon hôte en est ravi. Après les présentations, nous nous dirigeons vers ce qui fut jusqu’à l’année dernière son espace de travail au sous-sol de la maison familiale.
Claude De Cosse a fréquenté le Mont-Saint-Louis de 1954 à 1956 et y a complété sa 10e et sa 11e année. Le jeune homme qui habitait Howick voyageait matin et soir pour poursuivre ses études. Notre ancien se souvient d’un horaire de six jours de classe par semaine. Le rythme était soutenu et exigeant, mais aussi motivant. Les frères avaient l’habitude de référer presqu’autant à des livres en anglais qu’en français, considérant l’importance de ces deux langues.
Au cours de ces deux années, Pierre Lespérance fut président de la classe et Claude De Cosse vice-président. Les deux jeunes hommes se sont ainsi liés d’amitié.
Après le Mont-Saint-Louis, Claude De Cosse a poursuivi ses études à la « Sir George Williams University » (qui deviendra l’Université Concordia en 1974, après une fusion avec le Collège Loyola). Il a ensuite choisi de devenir courtier en assurances et a complété une licence au Québec et en Ontario.
Jusqu’à tout récemment, il a servi une clientèle fidèle en travaillant dans son bureau à la maison.
En cours de conversation je réalise que ma visite a lieu le jour même du 84e anniversaire de l’homme alerte avec lequel je converse!
Une partie du secret de sa bonne forme : M. De Cosse est membre du YMCA de Saint-Laurent depuis 1984. Le conditionnement physique fait partie de sa vie depuis une quarantaine d’années et le vélo stationnaire installé au sous-sol de sa maison fait partie de son quotidien. L’entrainement matinal est de 30 minutes. S’il a été éprouvé par la maladie, il est persuadé que sa bonne forme physique l’a aidé à surmonter les épreuves et a fait de lui un meilleur patient.
Le 11 avril en fin de journée, M. De Cosse a l’amabilité de communiquer avec moi pour me remercier de ma visite. Nous échangeons quelques mots sur la panne d’électricité qui a un peu précipité mon départ le mercredi précédent, je lui dis qu’il a certainement dû profiter d’un souper à la chandelle pour son anniversaire, nous parlons encore de Pierre Lespérance. Puis je lui demande s’il a bien fait son vélo ce jour-là et ravi il me répond que oui.
Cette même journée M. De Cosse écrivait un mot sur une jolie carte.
Vendredi 14 avril, je lis ce court message de remerciement avec émotion, ravie d’avoir permis à un ancien du MSL de la rue Sherbrooke de se replonger dans de lointains souvenirs.
Par Danièle Bélanger, promotion 1981
