Gilles Duceppe, promotion 1968

Septembre 1963. J’entreprends ma 3e année au Mont-Saint-Louis.  La 3e année du cours classique c’était la « méthode ».  Le cursus académique de méthode est moins important à ce moment-là que le camp d’entrainement de l’équipe senior de basket-ball.

En 1962, je suis pour l’équipe bantam.  Je ne me faisais pas d’illusion en participant au camp d’entrainement.  Mais le dernier jour du camp, Jean-Guy Bédard, notre entraîneur nous réunit sous un des paniers du terrain et annonce les cinq joueurs qui seront du départ (le starting five).  Rouzier (Jimmy), Kingsley (The King), Caty (the Cat), Michel Tartre et moi.  Pas de surnom, mais beaucoup de fierté.  J’avais quinze ans et j’allais jouer avec des gars dans la vingtaine que j’avais encouragés l’année précédente.  Ils terminaient leurs études pour la plupart, alors qu’il me restait six années d’études pour l’obtention du Bac.  Six années à se battre pour un ballon rond (basket et volley-ball) ou ovale (football), mais avec le recul, ce furent des années à mieux comprendre l’évolution de notre planète, ni ronde, ni ovale, l’évolution de l’humanité à travers les siècles avec les professeurs tels les Crevier, Lucques, Desgagné, le frère Léonard et bien d’autres.  Au total, huit années qui restent gravées dans nos mémoires.

Cela fait quarante ans et pourtant c’était hier.

Gilles Duceppe, promotion 1968

Août 2008

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