Frère Magloire-Robert f.é.c.

Pour moi, les 125 ans d’histoire du MSL me rappelle le f. Robert soit le nom sous lequel il sera surtout connu, et celui-ci de devoir alors utiliser les six tableaux noirs de la classe pour exposer les différentes étapes de la solution d’un problème en calcul différentiel ou intégral.

Frère Robert

Plus d’une fois cela se produira-t-il et ce tout au cours de l’année scolaire ’43-’44 de la 1e Science (Sc’44) du Collège MSL alors que f. Robert est le professeur principal de la classe dont je suis un des élèves. Son nom civil est Étienne Poitras (1887-1957) et par l’Institut, il sera affecté au Collège pendant 48 ans c’est-à-dire de 1909 à 1957 cette dernière étant l’année même de son décès. Il en sera aussi le Directeur de 1935 à 1938, et en 1939 il sera aussi le Supérieur du Scolasticat lequel en faisait également partie. Il détient une licence ès sciences mathématiques de l’Université de Montréal, et également un doctorat ès sciences physiques de l’Université de Lille (France) celui-ci lui ayant été décerné « avec la mention la plus honorable ».À ce résumé de ses degrés universitaires il faut ajouter qu’il sera aussi un astronome et on dira que c’est par le chemin des mathématiques qu’il y parviendra. À cet égard tout comme en matière de sciences mathématiques, il publiera de nombreux traités c’est-à-dire sur l’algèbre, la géométrie analytique, la trigonométrie, le calcul différentiel et aussi intégral. Il n’est rien qu’il puisse être ajouté à ce que les outils de recherches rapportent à son endroit. Un commentaire de plusieurs biographes sera que « f. Robert avait l’intuition mathématique ».

Il me faut peut-être revenir sur l’importance de ses ouvrages de mathématiques alors qu’ils comportent tous l’édition du livre du maître. Comme je le mentionne sous li titre du f. Philadelphus f.é.c., ce sera ce dernier qui se chargera de présenter et de élaborer les solutions aux problèmes proposés. Les deux religieux étaient avant tout deux mathématiciens avancés pour dire le moins, et également deux amis. Frère Philadelphus f.é.c. me confiera qu’il était convaincu qu’en août 1957 c’est-à-dire au moment de son décès, f. Robert est venu cogner à sa porte de chambre. Il aura reconnu le signal tant de fois répété. Il faut noter l’engagement de foi des Frères quand f. Robert étant amené à publier des leçons d’astronomie dans le journal La Patrie (1879-1978), il écrira sa rubrique sous le titre « Les cieux racontent la gloire de Dieu ». Ce sont ces instituteurs savants en même temps que dévoués qui contribueront à la grande réputation du Collège MSL, et à conduire ses diplômés à de nombreux succès. Cette capsule est trop courte pour vraiment rendre hommage à f. Robert.

Claude Nolin, promotion 1944 (Science 44)

Octobre 2012

Extrait du livre Collège Mont-Saint-Louis 1888-2013 125 ans d’histoire Témoignages d’hier et d’aujourd’hui

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